mal-être

mal-être

mal-être [ malɛtr ] n. m. inv.
• 1580; de 2. mal et 1. être; repris XXe, d'apr. bien-être
1 ♦ Vx État d'une personne qui ne se sent pas bien. ⇒ malaise.
2 ♦ (v. 1970) Mod. État d'une personne qui est mal dans la société, qui n'y trouve pas sa place. Le mal-être des jeunes. Un mal-être existentiel.

● mal-être nom masculin invariable Sentiment de profond malaise.

⇒MAL-ÊTRE, subst. masc.
Vieux
A. — État vague et pénible d'une personne qui souffre de troubles physiques. Synon. malaise; anton. bien-être. Que j'éprouve une douleur ou un chatouillement dans quelque partie interne du corps, et en général un sentiment de bien ou mal-être, que je sois dans une température chaude ou froide (MAINE DE BIRAN, Influence habit., 1803, p. 14). V. accablant ex. 3.
B. — Au fig. Sentiment général de malaise. Lorsque la réforme éclata au seizième siècle contre l'Église, le mal-être était universel, et depuis plus de deux siècles la clameur publique en accusait l'Église (PROUDHON, Guerre et Paix, 1861, p. 357). Les invités arrivèrent en foule (...) tout cela se tassa dans le petit salon. Le mal-être des premiers instants se dissipa bien vite, les hommes s'enhardirent (HUYSMANS, Marthe, 1876, p. 105).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. dep. 1798: mal-être; LITTRÉ, ROB.: id.; DG, Nouv. Lar. ill.-Lar. Lang. fr.: mal-être ou malêtre. Étymol. et Hist. Ca 1590 [éd.] «état d'une personne qui ne se sent pas bien» (MONTAIGNE, Essais, éd. Villey-Saulnier, I, XX, p. 91). Composé de mal adv. et de être. Fréq. abs. littér.:17. Bbg. GOHIN 1903, p. 257. — VARDAR Soc. pol. 1973 [1970], p. 266.

mal-être [malɛtʀ] n. m.
ÉTYM. 1580; de 2. mal, et être; repris au XXe, d'après bien-être.
❖
1 Vx (remplacé par malaise à la fin du XVIIIe). État d'une personne qui ne se sent pas bien. ⇒ Malaise (sens 1 et 2).
2 (V. 1970). Mod. État d'une personne qui est mal dans la société, qui n'y trouve pas sa place ou la vit mal. || Le mal-être des jeunes, des femmes.
❖
CONTR. Bien-être.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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